Fixement, je regardais les oiseaux s'envoler, déployant leurs ailes, émettant des couinements, rejoignant le groupe. Concentrée à regarder ces animaux à travers la fenêtre, je n'avais même pas remarqué que le professeur était en train de me parler. Lisaë me donna un coup de coude pour me prévenir, mais avec mon habituelle discretion, je sursautai et je vis mon professeur d'histoire à son bureau, rouge de colère. ▬ Mademoiselle Van Hort, si l'exterieur vous interesse tant, il fallait y rester. Dehors, c'était toujours mieux qu'ici. Je ne répondis pas, de risque de me faire mettre dehors. Je me contentais d'acquiser sans le regarder dans les yeux, sinon il aurait pris ça pour du non respect ou je ne sais quelle autre connerie. ▬ Bien, reprenons où nous en étions. S'exclama t-il soudainement. Il ne m'adressa même pas un regard de toute l'heure. Je ne sais pas ce qu'il avait avec moi, soit c'était ma tête, soit c'était mes origines allemandes qui le derrangaient. Lorsqu'on avait fait la seconde guerre mondiale, il avait déclarer que ses grands-parnets étaient morts aux camps de concentration, à cause d'Hitler et des allemands, et il m'avait jeté un regard plein de haine et de reproche. Quand le cours fut fini, je sortis la première, Lisaë me courait après. ▬ Ne m'attends surtout pas ! Elle s'arrêta à ma hauteur, en me souriant. Je fis de même. Cette fille avait le pouvoir de me faire voir la vie en rose alors qu'elle était d'un ennuie mortel. ▬ Tu es bizarre en ce moment, Nemesis. Affirma t-elle avec un ton doux. Je soufflais, puis lui pris le bras pour la diriger vers un endroit calme. ▬ Je crois que ma mère me cache un truc, non en fait, j'en suis sure. Quand je lui ai dit que j'avais une nouvelle amie, toi, elle a réagit bizarrement, me posant plein de questions, puis elle a quitté la pièce et à téléphoné à quelqu'un. Lisaë me regarda bizarrement, avec le même air que j'avais quand ma mère m'avait posé toutes ces questions. C'est aussi une chose que j'aimais chez elle, qu'elle ne me juge pas, mais qu'elle me comprenne. Après ça, nous avons quitté le collège, sans un mots.


Je guettais par la fenêtre. Personne. Un sourire narquois illumina mon visage. Je descendis de la chaise, et je courais jusqu'au bureau de mes parents. Je refermais la porte derrière moi, puis je me dirigeais vers le bureau de mo père. J'ouvris les tiroirs, regardant partout, fouillant à des endroits improbables, lisant rapidement chaque feuille. Merde, je ne trouvais rien. Je cognais contre le bureau, quand tout un coup je vis le téléphone fix. J'appuyai sur un bouton, et tout un coup j'entendis les messages. Un seul me préoccupa. ▬ Helen, c'est Olivia. Je t'appelle à propos de ta fille, et de la mienne. On doit arrêter ça, il faut qu'une de nous deux quitte la ville, elles risquent de tout découvrir, et aucune de nous ne veut ça. Rappelle moi. J'en étais maintenant sure, ma mère me cachait quelque chose. La porte s'ouvrit, devant moi se trouvait Lisaë, la bouche ouverte. J'avais enfin une preuve de ce que je tenais, et nous savions toutes les deux qu'il y avait quelque chose. ▬ Mon dieu, Nemesis. Qu'est-ce qu'on va faire ? ▬ Je ne sais pas, on verra déjà ... Elle commença à paniquer, j'arrivai à sa hauteur, la prenant dans mes bras. Aucune de nous ne pleurait, mais nous n'étions plus sure de rien, juste d'une chose : j'étais là pour elle, elle était là pour moi. Elle leva les yeux, elle me regarda intesenment. Et il se passa quelque chose, d'incroyable, de fort, d'impensable : elle m'a embrassé. Je lui ai rendu son baiser. Elle était bien plus que ma meilleure amie.


Je venais d'avoir vingt-quatre ans. Je me trouvais dans une chambre d'un motel pourrie, mais pour ce que j'en avais à faire. Je m'assis, sortant d'une boite une cigarette et un briquet. Je l'allumai, faisait des ronds de fumée qui s'écrasèrent sur le plafond. Je ne savais pas quoi faire, j'étais totalement perdue. Triste et en colère, en plus de ça. Je venais de tout plaquer, travail, famille, ami, tout ce que j'avais. J'avais pris ma 2 Cv, et j'étais partie pendant la nuit sans prévenir personne à part Lisaë. Tout était fini depuis que le lourd secret que nos mères cachaient avait fait surface. Tout ce en quoi je croyais : envolé. Olivia, la mère de Lisaë était en vérité ma mère. Helen, ma mère était en fait la mère de Lisaë. Nous avions été échangé à la naissance, mais lorsqu'elles l'apprirent, c'était trop tard elles s'étaient attachés à "leur fille". Ma vie n'a toujours été qu'un mensonge. Le pire dans l'histoire, c'est que j'aimais Lisaë, de tout mon être, de tout mon corps, j'avais les yeux en feu et le coeur qui battait à la chamade quand nous nous embrassions, des frissons partout sur mon corps lorsqu'elle faisait glisser son doigt sur mon dos. Elle était une partie de moi, mais toute cette histoire était bien trop compliquée. Perdue dans mes pensées, je sursautai quand quelqu'un toqua à la porte. Je me levai, ouvrant la porte en vieux bois. ▬ Lisaë ... Chuchotais-je. Elle était bel et bien devant moi, trempée jusqu'aux os car il pleuvait des cordes. L'eau se mélangais à ses larmes. ▬ Pourquoi tu es partie sans moi ? Tout est compliqué je sais, mais il y a une chose dans laquelle tu ne dois pas douter, c'est mon amour pour toi. Merde Nemesis ! Ta mère est ma mère, ma mère est ta mère ! Oui c'est dure, oui c'est tellement impossible que j'ai l'impression de rêver, mais tu ne devais pas partir, pas sans moi. Une larme coula sur ma joue, puis une autre et encore une autre. Je la pris dans mes bras. Elle avait dormi la cette nuit, à côté de moi, mais nous n'avont rien fait, rien dit.

◮ Pseudo / Prénom Space Eshoes, Eléonore
◮ Âge : 15 yo
◮ Tu viens d'où ? Alsace, rpz
◮ Comment t'es-tu retrouvé ici ? Bazzart.
◮ Tu aimes ? Ecrire, lire, grapher, manger des chips, chanter, dansait, grey's anatomy, glee, les beaux garçons, la gay pride, les plats alsaciens.
◮ Autre :