Claes ★ « L'alcool dégrise, après quelques verres de cognac, je ne pense plus à toi. »
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Sujet: Claes ★ « L'alcool dégrise, après quelques verres de cognac, je ne pense plus à toi. » Jeu 23 Juin - 16:15
CLAES SEAN BRADFORD
« You got to roll roll roll gotta to feel my soul alright »
◮ Nom :Bradford ◮ Prénom(s) :Claes Sean ◮ Age :27 ans ◮ Date de naissance :Le 28 Mai 1983 ◮ Lieu de naissance :Phoenix ◮ Études / profession :Disquaire indépendant ◮ Groupe :On my way to L.A. ◮ Avatar :Gaspard Ulliel
DIX TRUCS INUTILES A SAVOIR SUR TOI.
du genre la marque de ta voiture, si t'as des tatouages, ton caractère, qui sont tes parents, si t'as des flingues sur toi, le genre de musique que tu préfères, comment tu dragues et dis donc où t'as acheté ton tee-shirt ?
→ Il est fan du rock, dans tous ses genres mais apprécie en général le rock des 70's ou alors les bizarreries pop. → Il déteste en plus haut point la trahison et est par conséquent très rancunier → Il fume des Winston Red et pas seulement, il lui arrive parfois de fumer des substances illicites, il a de plus un goût particulier pour l'alcool. → Il peut paraître très froid et cynique en apparence, mais lorsqu'on apprends à le connaître, c'est un tout autre homme, il a comme plusieurs facettes : il devient alors attentionné, amusant, dynamique et généreux. → Son plus grand rêve était et est toujours de devenir un grand musicien, passionné de guitare, mais il a jamais réellement réussi à percer. → Il est très joueur et aime beaucoup les différents jeux de cartes, il est particulièrement brillant et fort au poker. → Il aime beaucoup la littérature et c'est quelqu'un de très cultivé qui lit beaucoup, possédant une très bonne culture générale → Il reste cependant assez nihiliste et indifférent à tout, et vivre dans une caravane pendant les cinq mois qui suivent, avec juste du coca, des clopes et un des bons disques, c'est le kiff pour lui, d'ou ce voyage. → Il déteste le café et le thé, rien que l'odeur lui donne envie de vomir et d'éternuer, ah et il ne dort que sur le ventre. → Il a donc des rapports tendus avec ses parents, qui l'ont en quelque sortes reniés depuis qu'il ait refusé de rejoindre l'armée comme son frère aîné, mort à la guerre par ailleurs, et cela faisait bientôt dix ans qu'ils ne les a pas revus.
◮ Pseudo / PrénomCudderisback ◮ Âge :17ans ◮ Tu viens d'où ?Paris, France ◮ Comment t'es-tu retrouvé ici ?Bazzart, mais le projet m'avait déjà tapé dans l'oeil avant son ouverture officielle. ◮ Tu aimes ?Franchement non, je crois que je suis ici contre le gré de ma volonté ◮ Autre :Come on baby light my fire, try to set the night on fireeeee yeahhhhhhhhhhhhhhhh
Dernière édition par Claes S. Bradford le Ven 24 Juin - 20:19, édité 4 fois
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Sujet: Re: Claes ★ « L'alcool dégrise, après quelques verres de cognac, je ne pense plus à toi. » Jeu 23 Juin - 16:16
Je crois que le seul moment ou j'ai vraiment du connaître et aimer ma famille, c'était à ma naissance, ce beau soir de mai 1987 jusqu'à ce que j'apprenne à parler et marcher, et alors là depuis, c'est foutu. On va dire poliment que ma famille est très traditionnelle et patriotique. Elle veut que tous les hommes aillent défendre leur pays pendant que les femmes s'occupent de la maison et des gosses, qu'on soit tous un peu abrutis par le sang et des bêtes sanguinaires sans coeur, ainsi que totalement moutons a tout ce qu'on leur dit. Dès mon plus jeune âge, mes parents me bourraient le crâne avec leur doctrine patriotique sur le fait qu'il faut devenir soldat, servir et mourir pour sa nation et tout ces autres futilités de guerre. Lorsque que j'avais environ 10-12ans, après l'école primaire, pendant tout l'été, ils m'envoyèrent dans un espèce de camp de scout avec l'esprit militaire et de combat puissance milles. J'étais choqué de rencontrer des gens en théorie de mon âge s'assouvir ainsi aux obligations injuste de leur parents. Je n'avais donc aucun ami, ne serait ce que connaissance avec qui parler de football, ou n'importe quel sujet universel masculin. Cependant, la solitude ne me dérangeait pas. Ce qui me dérangeait le plus, c'est qu'en plus d'être ici par obligation, on me donne encore des ordres sur ce que je devais faire et ne pas faire, l'esprit militaire en lui même donc. J'avais beau faire mon lit ou ranger mes affaires comme n'importe qui, il y a toujours un truc qui n'allait pas. Et il fallait que l'espèce de leader de la bande de scout, Daniel m'embête tout le temps et me dénonce tout le temps pour que je me prenne des raclés, pompes et punitions. Un jour, nous étions allés faire un atelier de chasse à poulets dans une petite ferme isolé de la campagne anglaise. Il fallait tirer avec de boules de couleur sur tout les poulets qui passaient et celui qui avait tiré sur le plus de poulets (un nombre importants de poulets ayant sa couleur à lui) gagnait un prix. Etant donné que jusqu'ici je ne trouvais pas de vrai moyens de me venger de cette semaine de supplice sans me prendre des coups, j'ai décidé de me révolter à ma façon. Lors du jeu, j'ai foncé volontairement dans Daniel pour échanger son fusil avec le mien. Ensuite, je me suis caché parmi les nombreuses bottes de foin installés pour l'occasion de l'atelier, et j'ai mitraillé de ma cachette les deux principaux responsables de cette "colonie de vacances" . J'ai ensuite pris les jambes à mon cou pour reprendre l'atelier. Ce dernier fut immédiatement arrêté, et ainsi, lorsqu'ils prirent les fusils de chacun, les mélangeant au passage et tirant à terre, la couleur qu'il avait attribué a chacun au début du jeu dévoilerait le coupable. Il se trouve que la couleur bleu, soit la mienne était la bonne, et que son fusil appartenait réellement à cet imbécile de Daniel. Le jeune homme avait beau se justifier, il fut renvoyé et roué de coups également. Ma façon de montrer mon petit "fuck" à la guerre et aux leaders qui se croient tout permis.
De plus, j'étais pas un élève modèle à l'école. En effet, il faut dire que je suis quelqu'un d'assez impulsif, anticonformiste et parfois un peu rebelle. On me collait l'étiquette de "l'antipathique" au lycée et même si c'était pas forcément faux, j'aimais pas cette étiquette, et comme un con, j'utilisais mes poings, ou des insultes pour me faire entendre. J'ai eu quelques amis, mais souvent, mais j'étais assez évasif et froid, je les trouvais tous con pour la plupart. J'avais pas envie que les gens voient vraiment ce que je suis : un soumis à ses parents, d'assez fragile et renfermé, et rempli de remords face à la perte d'un être cher. Puis, je me suis dit qu'il ne valait mieux pas qu'il s'attache à un mec aussi tordu que moi, qu'ils finiraient par en souffrir alors qu'il fallait autant les faire dégager avant qu'ils ne s'attachent par on-ne-sait-quel-miracle à moi. En plus, même si j'aimais les études, je me suis jamais senti bien dans le moule de l'école. Les filles ne m'intéressaient pas, elles étaient toutes sottes et creuses, les garçons étaient remplis d'amour propre et de fierté masculine, abrutis par le sport et les belles filles. Moi ce que j'aime, c'est composer, écouter une bonne musique et planer, chercher encore et encore dans le disquaire des bijoux de la musique et j'en ai bavé pour l'imposer à mes parents. Cette passion pour la musique en général, mon rêve étant d'atteindre le stade tout de même le stade de critique musical ou même guitariste pendant qu'on y est reconnu fut menacé par le refus de mes parents, qui voulaient que je fasse mon service militaire et obtienne mon diplôme. Aussi j'ai commencé à mentir à mes parents, bien que ces mots m'écorchaient souvent la bouche lorsqu'ils me parlaient de la guerre et de ses mérites. Pour moi qui suis quelqu'un de très franc, devenir si indifférent, impassible et menteur fut tout un challenge et l'exercice de toute une vie. Parfois j'acquiésais à leurs remarques, leur faisait des compliments, avec de beaux sourires hypocrites. Je basais ma vie familiale sur un mensonge, mais étant donné que je ne parlais quasiment plus à mes parents, enfin satisfait, jusqu'à ce que ma vie prenne une autre tournure.
Le foyer familial n'était donc qu'une grosse blague désormais pour moi, un cirque de l'hypocrisie et de la comédie. . Cependant, le pire était que je devais également mentir à mon frère, qui lui était également un fervent partisan de la guerre, et que j'aimais pourtant d'un très solide amour fraternel. Il était plus âgé, et avait déjà bien été entamé par la culture de guerre et mes parents. Il n'était pas aussi extrémistes que mes parents, avait des raisons valables et qui étaient de son droit. Il n'était pas complètement abruti comme les autres soldats, c'était un élève brillant, un véritable visionnaire et quelqu'un de très épicurien. J'ai du lui mentir à lui, paraître content et heureux pour lui qu'il parte dans ce qu'il devait être une simple "mission pour la forme" il y a quelques années. Et ensuite, j'ai du cacher mes larmes de rage et de regrets à sa mort. Si seulement je lui avais dit ce que je pensais, si je ne lui avais pas menti ainsi alors que j'étais son frère et que j'étais en position de tout pouvoir lui dire. Aussitôt, après cette mort, je suis devenu quelqu'un de passif, taciturne envers mes parents qui continuaient à me bourrer le crâne en prenant cette fois l'exemple de mon frère Alexander comme fierté de la nation par sa bravoure et son courage. Foutaises. Et moi pendant tout ce temps, je subissais, pensant déjà dans ma tête a comment j'allais faire pour partir loin, loin de Phoenix et du foyer familial. Ainsi, dès que j'ai pu en avoir l'occasion, j'ai pris mes clics et mes clacs vers Springfield, m'établissant comme petit disquaire indépendant grâce à l'argent que j'avais très très longuement économisé, depuis que j'ai eu l'occasion de le faire, c'est à dire aux alentours de 16ans, et étant donné que j'avais fini mes études de journaliste, principal prétexte que j'avais trouvé afin d'éviter le service militaire. Apprenant mon soudain départ, étant donné que j'avais un peu filé à l'anglaise, mes parents m'ont reniés depuis, comprenant que tout ce temps je leur avais menti, et que finalement, je ne ferais jamais leur satané service militaire et guerre, et continuent aujourd'hui a m'envoyer des lettres assassines sur mon choix, le fait que je n'y arriverai jamais, qu'il ne fallait pas que je compte sur eux pour réparer mes "bêtises de petit enfants" plus tard... Je suis quelqu'un de très indépendant. J'ai jamais vraiment eu besoin d'eux auparavant et c'est pas aujourd'hui que cela va commencer.
Je ne suis pas en général quelqu'un fasciné par l'amour, qui se désespère en tant qu'éternel célibataire.. Je ne suis pas pour autant un fervent partisan des histoires d'un soir. Honnêtement je m'en tape un peu, je suis un peu séducteur il est vrai et j'aime les femmes, mais je garde pour autant une certaine morale, bien qu'en ce moment, j'ai tendance à préférer les histoires sans lendemain. Il faut dire que je suis quelqu'un d'assez compliqué, et parfois un peu antipathique, coeur de pierre et très jaloux en amour. Pourtant, je me suis finalement attaché à quelqu'un, cette satanée Gabrielle. Au début, nous étions de simples connaissances d'amis communs, mais à force de se revoir encore et encore, nous avons développés une certaine complicité. Le début de notre amitié qui s'est par la suite embrumée. J'étais devenu un bon ami, son confident. Et accessoirement, découvrant peu à peu ses failles, des qualités que je n'avais jamais vu avant, je me suis rendu compte que, comme un con, j'était tombé fou amoureux d'elle. J'étais toujours là pour elle, qu'importe les sales copains qu'elle a eu, problèmes, conneries qu'elles a faites, j'étais toujours là pour elle. Comme elle fut toujours là pour moi. Et puis un jour, remonté par une de nos disputes en tant qu'amis, j'ai fini par lâcher ce petit secret que je tenais en moi, mon amour pour elle. Je me suis au départ pris une grosse claque avant qu'elle me dise : « SALE ABRUTI! Pourquoi tu l'as pas dit plus tôt?!» et on s'est embrassés, et on a passés une nuit formidable, et on a eu une relation plein d'amour et de passion. Elle savait qu'elle pouvait compter sur mon côté protecteur, un peu badass et drôle, et moi sur son côté un peu fou, affectueuse et attentive. On s'engueulait de temps en temps, mais cela venait plus de nos deux caractères gueulards et rancuniers. On aimait personne mais une personne nous aimait en retour, l'un comme l'autre. Et on pensait pouvoir vivre ainsi, sans se préoccuper du lendemain, des problèmes, de ses crises, de mes conneries, d'amour et de joints, ici , dans cette ville de Springfield. On a eu tort.
En effet, finalement, le temps et nos caractères renfermés avec d'immenses carapaces a fini par se retourner contre nous. Plus je commençais à connaître, plus je comprenais a quel point c'était une jeune femme brisée et qui avait souffert durant son enfance. Moi aussi j'étais complètement pété comme mec, ensembles finalement, ne formaient-on pas une équipe de bras cassés? Sans avenir réel? Plusieurs fois je me suis posé la question, dans le fond, Gabrielle était quelqu'un de bien, seulement perverti par la société et des mecs rebelles et têtes brûlées comme moi. J'étais un menteur après tout. Je ne pouvais assurer sa protection, lui garantir ma présence, mon amour tout au long de notre vie, du moins je ne pouvais le promettre. Je m'étais déjà défilé longtemps avant de me rebeller contre mes parents, causant la mort de mon frère, j'avais peur qu'avec Gabrielle je devienne une fois de plus remplis de regrets. Alors, lorsqu'elle disait vouloir un enfant et qu'on en parlait, je me disais qu'on était trop jeunes, du moins, on était même pas encore mariés, on avait trente ans et cela faisait déjà longtemps qu'on sortait ensembles, mais j'étais pas prêt. J'étais encore dans mon délire ambitieux de jeune homme qui veut devenir un grand musicien adulé et puis, bêtement, sans réfléchir, je lui sortait cette fameuse réplique totalement futile : "on a le temps, on a le temps". Dans le fond, je me mentais peut-être une fois de plus à moi même. Elle a préféré garder l'enfant, et depuis, Plus le temps passait, plus je me disais que je ne pouvais vivre éternellement ainsi, dans la peur qu'il lui arrive quelque chose, qu'elle tombe enceinte réellement et que je me retrouve "coincé". Aussi ai-je commencé à m'éloigner doucement inconsciemment comme un pauvre abruti. Mon coeur me dictait tout le contraire, mais machinalement, je devenais de plus en évasif comme je l'étais à mon début d'adolescence. Nous nous voyions de moins en moins , je restais de plus en plus chez moi le soir, ne lui confiait plus rien, elle a du se sentir délaissée. Je fréquentais d'autres gens pour "voir", et si la différence était grande, je feignais de m'y adapter. Cette dernière devenait de plus en plus agaçante avec cette histoire de bébé, et presque autoritaire. Elle me regardait plonger dans la cigarette et dans l'alcool, et moi je la regardais en retour indifférente. Bien sûr, elle a finit par pétér un câble après mes douteuses absences et moi aussi, je ne cherchais pas à m'excuser, et elle essayait juste de me sortir la merde que j'avais accumulé dans les yeux ces derniers temps et qui avait fait de moi un con dans notre couple. Et donc moi j'ai aussi pété un cable en l'accablant de ces larmes qu'elles avaient quant à elles accumulées aussi pour se voiler la face et devenir également passive, alors qu'elle aussi était responsable de notre chute libre. Elle ne faisait plus rien pour tenter de me rassurer, ne me disait plus rien, ne me laissait même plus la toucher, elle voulait que je coule. Elle avait été aussi égoïste que moi. Aucun de nous deux ne pouvait rattraper l'autre. Une équipe de bras cassés je vous dis. On s'est donc séparés en mauvais terme et j'ai décidé de partir quelques temps après pour L.A. là ou y'a les strass, paillettes et ou le business se fait. Je m'établirais comme disquaire et puis on verra bien. Nouveau départ, nouveau job, nouveau voyage, nouvelle vie. Bien sûr que j'en ai souffert, et j'en souffre toujours. Néanmoins, je pense que l'amour c'est comme les poupées russes, et Gabrielle ne devait pas être la dernière poupée.
Dernière édition par Claes S. Bradford le Ven 24 Juin - 16:40, édité 4 fois
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Sujet: Re: Claes ★ « L'alcool dégrise, après quelques verres de cognac, je ne pense plus à toi. » Jeu 23 Juin - 16:18
ULLIEL, lui c'est le mien quoi, l'homme de ma vie bienvenue sur le forum et je veux un lien (même si je joue un mec)
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Sujet: Re: Claes ★ « L'alcool dégrise, après quelques verres de cognac, je ne pense plus à toi. » Jeu 23 Juin - 16:18
Gaspard, l'homme de ma vie (je veux absolument un lien) en plus j'aime beaucoup ton prénom. bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Claes ★ « L'alcool dégrise, après quelques verres de cognac, je ne pense plus à toi. » Jeu 23 Juin - 16:26