« Took a trip down to L.A. for the week-end
Let my heart flow and my inspiration grove
Get a notion by the ocean, what an idea
More on little lover, gonna stay here. »

Ces personnes ne sillonnent pas les Etats-Unis sans but, bien au contraire, elles ont pris la route pour se rendre quelque part. Beaucoup sont maintenant des jeunes qui ont décidé de réaliser un road trip à travers les Etats-Unis pour se donner un petit frisson d'aventure dans le but de rejoindre New York ou Los Angeles pour l'été. Il se peut aussi qu'il y ait des gens qui après avoir décidé de changer de vie sont en train de déménager, rejoignent leur conjoint dans leur ville... En résumé, aucun des membres de ce groupe n'est sur la route par hasard.

« Well baby, listen baby, don't ya treat me this-a way
Cause I'll be back on my feet some day.
(Don't care if you do 'cause it's understood)
(You ain't got no money you just ain't no good.) »

Licenciement, rupture douloureuse, lourd secret à porter... Ces personnes ont décidé de prendre la route car elles ne voulaient plus rester chez elles. Maintenant il leur faut déterminer au jour le jour ce qu'ils doivent faire maintenant qu'ils ont tout abandonné derrière eux. Une chose est sûre, ils ne veulent pas faire demi-tour et regardent toujours vers l'avant malgré les remords, les regrets et les souvenirs.

« Through all the happiness and sorrow
I guess I'd it all again
Live for today and not tomorrow
It's still the road that never ends. »

Ils sont peu, mais il en reste quand même, dignes héritiers de la génération beat des années cinquante. Ces personnes sont libres, sans attaches ni sans foyers, mais ont pourtant des amis dans chaque ville et des amours dans chaque port. Ils sont toujours sur les routes, inlassablement, s'arrêtant dans des villes pour quelques semaines, à travailler dans des fermes ou des bars pour se faire un peu d'argent avant de repartir à l'aventure. Il semble que rien ne puisse les décider à rester quelque part car ils sont faits pour la liberté.

« Big wheels keep on turning
Carry me home to see my kin
Singing songs about the Southland
I miss Alabamy once again
And I think its a sin, yes. »

Ces personnes sont les quelques deux mille habitants de Santa Rosa, qui voient passer devant leur porte des centaines de voyageurs à la recherche d'un monde meilleur. Pourquoi ne partent-ils pas, pourquoi restent-ils attachés à cette minuscule ville sans opportunités ? Ces questions n'attendent plus que vous pour leur donner une réponse.