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SILÖE ✽ yours eyes are liars

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SILÖE ✽ yours eyes are liars _
MessageSujet: SILÖE ✽ yours eyes are liars SILÖE ✽ yours eyes are liars EmptyLun 27 Juin - 21:17

SILÖE ✽ yours eyes are liars Tumblr_lnd83qyAQD1qm0kfzo1_500

« Je ne sais pas si j'en ai envie. » Telles furent ses dernières paroles lorsque je la quittais. A cet instant, plus rien n'avait d'importance à mes yeux que la revoir lorsque toute cette histoire serait terminée. Pourtant je ne la connaissais que depuis deux mois, deux insignifiants mois durant lesquels je fis sa connaissance, durant lesquels j'avais appris à vivre une vie « normale », une vis à laquelle j'avais finalement toujours rêvé. Malheureusement les éléments avaient joué contre moi, avaient joué contre nous.
Ralentissant alors que j'arrivai sur le parking de l'établissement dans lequel j'avais passé deux des plus beaux mois qu'il m'aient été donné de passer. Arrêtant la voiture non loin de l'entrée, j'y restais encore quelques instants à regarder la façade, elle n'avait absolument pas changé, restée comme dans mes souvenirs, je sentis un sourire de satisfaction se dessiner sur mes lèvres tandis que je remarquais, qu'encore une fois, peu de voitures semblaient être présentes, ou du moins, les rares qui y était n'avaient aucunement l'immatriculation de la ville, tout comme je le fus il y a quelques années de cela, elles étaient simplement de passage.

Enfin sortir de l'habitacle, je claquais la portière de la voiture, nul besoin de la fermer à clé. Personne ne venait voler ici, du moins, d'après mes souvenirs encore une fois. M'avançant d'un pas lent afin de regarder le paysage, de m'imprégner à nouveau des lieux, je ne pouvais cessé de me voir il y a de cela trois ans, lorsque pour la première fois j'allais entrer à l'intérieur du motel qui durant l'espace de deux mois deviendraient ma toute nouvelle maison. Je croisais un jeune couple, certainement décidé à faire le tours des Etats-Unis en voiture, comme bon nombre de jeunes l'avaient fait avant eux,
« C'est lui ? » Entendis-je non loin, soudainement une frustration apparu, je sentis mon coeur s'emballer de nouveau et non pas pour le fait de retrouver un endroit familier mais bel et bien pour le fait de ne plus être celui que j'étais auparavant « le voyageur », aujourd'hui j'étais « lui », cet homme qui avait fait de la prison, celui qui avait été libérée avec comme simple excuse une faute de preuves alors qu'il n'en était absolument pas le cas. Si j'étais sorti définitivement de prison c'était car j'étais innocent, je n'avais jamais rien commit. Quoi qu'il en soit, je détournai mon regard de ce couple de jeune avant de reprendre ma route, marchant toujours d'un pas lent mais décidé, je sentais à chacun de mes pas sa présence, comme-ci elle avait prit possession de chaque grain de poussière du parking.

La main posée sur la poignée, j'ouvris finalement l'immense porte après avoir prit une profonde inspiration. Et si finalement je commettais une erreur en réapparaissant dans sa vie après trois ans d'absence ? Une chose est sûre, je ne pouvais plus faire chemin arrière. J'ouvrai la porte et rapidement une odeur déjà connue interpella mes narines, comme-ci je vivais ici depuis des années, cette étrange sensation de bien être prit possession de mon corps, alors que j'entrai dans le hall et ne manquait pas de lâcher un
« Toujours la tête dans les bouquins. » En guise de bonjour.
Elle était là, derrière son éternel comptoir, un livre à la main comme à son habitude, ses mèches de cheveux blondes devant les yeux. Je la contemplais quelques secondes, elle n'avait également pas changé d'un pouce, toujours aussi coquette, cette petite touche d'innocence, je me souviens encore les nombreuses heures que je passais sur une chaise, devant la baie vitrée d'un côté à regarder si une voiture de police ne venait pas me chercher ici et d'un autre côté à la regarder elle, lire son bouquin et me demander à plusieurs reprises de ne pas la regarder étant donné que ça la dérangeait. Comment aurai-je pu l'oublier elle ?

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Dernière édition par Marlon Enoch Vaughan le Jeu 30 Juin - 20:05, édité 1 fois
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Jayden Hansen

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SILÖE ✽ yours eyes are liars _
MessageSujet: Re: SILÖE ✽ yours eyes are liars SILÖE ✽ yours eyes are liars EmptyMer 29 Juin - 10:42




" De toute manière, je suis destinée à vivre seule dans ce motel pour le restant de mes jours. " Un léger rire sortit de sa bouche et elle secoua la tête négativement. Mais elle ne dit rien. Ma mère était toujours d'une grande aide lorsqu'il s'agissait de m'aider un temps soit peu. " J'ai besoin de vivre, comme les gens de mon âge. " Elle ne répliqua rien, obnubilée par la décoration du motel. A quoi bon, elle la connaissait par cœur de toute manière. Pourquoi est-ce qu'elle persévérait à vouloir la regarder de fond en comble. " Maman, je te parle là. " lui dis-je avec insistance sur un ton de reproches. Un léger 'mmh' se fit entendre. Elle m'énervait, je n'en pouvais plus. Assise au comptoir, je triturait un crayon de papier. Tout avait toujours été comme cela. Elle était ailleurs, toujours, nous n'avions jamais aucune conversation et tout cela se terminait.. " Bon, je vais y aller. " comme cela. Elle s'en allait, sans avoir prit le temps de discuter avec son unique fille. " Ouais c'est ça. " répondis-je alors qu'elle passait la porte embrassant une dernière fois le hall des yeux. Ces moments étaient les plus longs que je connaisse. Et tout ça, une fois par mois.

Je repris comme d'habitude, mes activités quotidiennes. Machinalement, je fit les lits, lavais le linge et l'étendit. Lorsque, comme un automate, j'eus tout terminé, je m'installais au comptoir, et ouvrit le dernier polar que j'avais acheté afin de le commencer et, pourquoi pas, le terminer. Complètement immunisée du monde, à l'écart de tout, j'étais dans ma bulle, dans mon monde. Je n'entendis pas la personne que j'avais, aujourd'hui, le moins envie de voir après ma mère, entrer et s'approcher de moi. Je ne sentit pas son odeur qui, il y a trois ans avais chatouillé mes narines durant plus de deux. Je ne vis pas ces deux petits yeux noirs profonds et intenses dans lesquels je m'étais plongées durant tout ce temps. « Toujours la tête dans les bouquins. » Sa voix me fait tressaillir. Ça y est, je sais qui est là, je sais qui il est. Un tas de questions se bousculent dans ma tête durant le moment où je relève le nez de mon livre. Mon cœur loupe un battement et ma bouche s'ouvre tandis que mes yeux s'écarquillent. Ça ne peut pas être lui. J'ai envie de le pincer, ou de me pincer afin de revenir à la réalité mais au fond, si, il est là. Un long moment s'écoule, durant lequel nous nous regardons, sans trop comprendre ce qui nous arrive. Et puis, je tente de me ressaisir. Même si mon corps l'aime encore, ma raison me pouce à me lever, m'enrager. Je lâche mon bouquin, me lève, me sentant rougir et m'approche de lui. La baffe qu'il reçoit est partie sans que je ne sache vraiment comment. " Dégage. " je souffle.


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SILÖE ✽ yours eyes are liars _
MessageSujet: Re: SILÖE ✽ yours eyes are liars SILÖE ✽ yours eyes are liars EmptyJeu 30 Juin - 20:10

SILÖE ✽ yours eyes are liars Tumblr_lnd83qyAQD1qm0kfzo1_500

A quoi m'attendais-je en débarquant devant son motel, peut-être aurai-je dû alors la prévenir d'une soudaine venue ? Au risque qu'elle me raccroche au nez et qu'elle me crache son « Dégages ! » à travers un combiner téléphonique plutôt qu'en fasse comme elle venait si bien de le faire. Mériter, je pensais l'avoir justement bien mérité. Lui ayant très certainement donné beaucoup trop d'espoirs en lui annonçant que je reviendrai plus tôt que prévu, jamais je n'avais songé un seul instant finir en prison sur un jugement qui c'était avéré des plus faux. Un noeud s'était formé à l'intérieur de mon corps tandis que je plongeais mon regard dans le sien, le pardon pouvait parfaitement se lire sur chacun des traits de mon visage, mais, comme-ci ce dernier ne suffisait pas, j'accentuai la mine sur mon visage de parole que je voulais sincères, qui étaient sincères ! « Je suis désolé. » Murmurai-je alors dans un son à peine audible pour mon interlocutrice. M'excuser ? Ce n'était vraiment pas ma tasse de thé, rares avaient été les fois d'ailleurs où je m'étais prêté à ce jeu. Mais elle, je pense qu'elle le méritait amplement. J'avais abusé de sa gentillesse, j'avais abusé de sa naïveté et de sa foi au grand amour, mais comment savais-je à l'époque qu'à mon tours, je me ferai prendre dans ce jeu qu'est l'affection ?

Trois ans, trois longues et interminables années s'étaient écoulées depuis que je l'avais quitté un petit matin, alors que nous venions tous juste de faire l'amour. Comme à mon habitude je m'étais montré distant face à elle, distant face aux sentiments qui commençaient peu à peu à apparaître à son égard, je ne pouvais, je ne devais absolument pas m'attacher à elle, beaucoup trop fragile, je m'en serai voulu tout au long de ma vie s'il lui était arrivé quelque chose. Mais elle, j'avais parfaitement réussi à entendre dans sa voix cette fragilité lorsqu'elle m'annonçait de pas avoir envie que je revienne. Certes je n'avais passé que deux mois en sa compagnie et pourtant, j'avais appris à la connaître mieux que quiconque, mieux que sa propre mère comme elle m'avait souvent faire remarquer qu'elle avait cette impression qu'elle ne lui accordait aucune importance, peut-être finalement comprenais-je mieux sa mère qu'auparavant. Ne pas montrer à l'être que l'on aime son affection, j'y étais moi-même contraint.
« J'aurai peut-être dû prévenir avant de débarquer à l'improviste. » Commençai-je alors à lui dire, un léger sourire amusé se dessinant sur mes lèvres, j'haussai les épaules avant de plonger de nouveau mon regard dans le sien. « Mais tu sais comment je suis. » Passant nerveusement une main dans mes cheveux, je remarquai avec un certain dégoût que je n'étais pas des plus présentables. Depuis ma sortie de prison, mon nombre de douches ne devait pas dépasser la moyenne. Peu importe, mon regard retomba inévitablement dans le sien, je ne pouvais cesser de la regarder, elle n'avait aucunement changé, toujours cette même jeune fille que j'avais connu il y a quelques années de cela. Pourtant son regard à mon égard avait changé, il n'était plus amusé des situations dans lesquels nous avions l'habitude de nous trouver, non, il était devenu froid, glacial même, si glacial que je pus sentir un frisson s'emparer de mon corps. « J'aurai dû prévenir que j'arrivai. » Conclu-je à haute voix, comme-ci dans son regard je pus parfaitement sentir la morale qu'elle essayait de me faire.

Bien que je m'efforçais de rendre ces retrouvailles plus chaleureuses qu'elles ne l'étaient déjà, je savais que ma présence n'était pas désirée, encore moins par elle que j'avais si lâchement abandonné sans jamais avoir donné la véritable raison de ma cavale. Finalement, je détournai enfin mon regard du sien afin de le poser sur le journal posé sur une table basse, non loin du comptoir sur lequel elle se tenait. Rapidement un nouveau noeud se forma, mais cette fois-ci dans ma gorge, la gêne s'était emparée de mon corps alors que j'essayais en vain de trouver une explication sur l'article qu'elle avait parfaitement lire et sur lequel il était sans doute marqué en guise de titre
« L'assassin du maire libéré pour faute de preuve, il ne terminera jamais sa peine : mais où va la Justice ? » Du moins, c'est ce que je me souviens d'un précédent journal que j'avais lu quelques heures auparavant. « Je présume que tu es au courant. » Et très certainement que tu aurais voulu être mise au courant par moi-même et non par les journaux. Mais ça, jamais de mon vivant tu l'aurais sut de ma bouche...

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Jayden Hansen

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MessageSujet: Re: SILÖE ✽ yours eyes are liars SILÖE ✽ yours eyes are liars EmptyDim 10 Juil - 19:18




Trois ans, deux mois, quatre jours et huit heures qu'il m'avait quitté. Que j'errais comme une pauvre âme en peine dans ce motel qui était mon passé, mon présent et qui serait certainement mon futur. Trois ans que mes gestes étaient mécaniques et que mon esprit était ailleurs. Avec lui, toujours avec lui. Je ne l'avais jamais oublié. Je l'avais considéré comme mon premier amour même s'il n'était resté que deux mois. Nous avions été plus proches que jamais. Il connaissait mon corps par cœur et avait écouter à plusieurs reprise le roman de ma misérable vie. Il avait été un ami. Il avait été un amant. Et il m'avait quitté. A quoi donc s'attendait-il planté là devant moi à me faire les yeux doux et commencer son retour par un misérable ' Toujours la tête dans les bouquins. ' Pitoyable. « Je suis désolé. » Je le sens sincère. Mon corps et mon cœur le sentent sincère mais ma raison me pousse à ne pas me laisser attendrir. Je m'en suis voulue durant trois ans, deux moi, quatre jours et huit d'heures de m'être laissée attendrir par un fugitif apparemment pas si fugitif que ça, en cavale. " J'en ai rien à foutre. " que je lui lance sur un ton de reproche un peu forcé. Je suis certaine qu'il sent en moi cette double facette. Ce pour et ce contre que je n'arrive pas à départager. Je suis déstabilisée, complètement. Alors, comme une faible, je baisse les yeux afin de ne pas supporter son regard intense et plein de remords que je n'assume pas.

Je ne sais pas tellement quoi faire. Il me prend de court. Et à vrai dire, il a toujours fait comme cela. A plusieurs reprises j'avais imaginé nos retrouvailles. Mais ma réaction était bien plus nette face à la glace. Une baffe, des cris, des larmes, moi qui le vire en le frappant de mes maigres poings, lui qui me repousse, très facilement et qui me force à l'embrasser. Moi qui lui rend son baiser et qui finit par le repousser et le baffer à nouveau avant qu'il ne me plaque contre un des murs et que nous nous retrouvions violemment. Bizarrement, l'idée que je me faisais de nos retrouvailles me parait impossible maintenant. « J'aurai peut-être dû prévenir avant de débarquer à l'improviste. » Ça voix me fait mal au cœur. Elle me prend au tripes et me donne envie de pleurer. Je retiens mes larmes et pose mon regard dans le sien, le soutenant du mieux que je peux. Putain mais pourquoi est-il devenu si beau ? Sa barbe de quelques jours et ses habits pas fraîchement lavés le rende terriblement sexy. Et en même temps, je n'ai qu'une envie, le foutre dehors et reprendre mon bouquin où je l'avais laissé. « Mais tu sais comment je suis. » Mes sourcils se froncent. Oui Marlon, je sais comme tu es et je te déteste. Je te hais et j'aurais aimé ne jamais te connaître. Dégage, vas-t-en de ma vie, sors de là et n'essaies plus jamais de revenir. Au lieu de cela, je lui répondis, " Oui, je sais. " Pauvre idiote que je suis. Je soupirai, nerveusement, me mordillant la lèvre. Nous étions là, l'un en face de l'autre comme deux étrangers. Je ne le connaissais plus, il ne me connaissait plus et pourtant c'est comme si nous ne nous étions jamais quitté. Mon regard se faisait froid, glacial. Je tentais de contenir mon désir et ma tendresse restés enfouis durant ses trois ans pour lui, me cachant derrière ce regard qui, je le savais, le dérangeait. « J'aurai dû prévenir que j'arrivai. » Je ne pris pas la peine de répondre, sachant bien qu'un silence lui ferait beaucoup plus de mal qu'une réponse brève et sèche. Mon regard se détourna, je n'avais plus envie de subir ses regards pleins de remords. Je retournai vers le comptoir et lui fis dos afin de ne plus le voir. Peut-être que tout cela n'était encore qu'un des nombreux rêve qui me hantait chaque nuit depuis trois ans ?

« Je présume que tu es au courant. » Non, ce n'était pas un rêve. Il était encore bien là, en chair et en os et sa voix me fit sursauter. De quoi parlait-il ? Je compris lorsqu'il s'approcha de moi et me désigna la couverture du journal qui se trouvait sur le comptoir, près de moi. Je sentais son odeur, près de moi, il était tout proche, presque collé mais gardait tout de même ses distances, sachant très bien que je le repousserais. " Tu n'es qu'un menteur. " lui lançais-je en me retournant et en le foudroyant. " Un putain de menteur duquel je suis tombée amoureuse. Mais qu'elle naïve ! " criais-je ne pouvant plus retenir mes larmes une seconde de plus. Et alors, la réaction qui me vint fut de lui assener des coups. Tout d'abord une baffe, qui le surpris et qui me fit du bien. Comme il ne réagissait pas, j’enchaînais les coups, frappant au niveau des épaules étant donné qu'il était bien plus grand que moi. " Salaud ! " criais-je en le frappant. J'avais l'impression de me retrouver dans ces films à l'eau de rose style feux de l'amour ou je ne sais qu'elle connerie du genre. Au bout d'un certain temps, il attrapa mes poignets afin de me maîtriser. Pour me calmer, il me serra contre lui. Si fort, que j'avais l'impression d'étouffer, d'étouffer de lui. Mais putain qu'est-ce que cette étreinte faisait du bien !

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