Le passé de Lena est complètement libre, vous pouvez inventer tout ce que vous voulez. Elle a un caractère bien trempé et n'hésite pas à dire tout ce qu'elle pense. Ça ne fait que quelques jours qu'elle connaît Maelys et Léo, depuis qu'ils l'ont pris comme otage dans leur braquage d'une banque. Pour sortir de cette banque, ils n'ont pas eu d'autre choix que d'emmener quelqu'un avec eux et évidemment, c'est tombé sur elle. Elle ne pense qu'à une seule chose depuis le début, c'est de s'échapper par tous les moyens possibles.


« On n’aurait pas du … » Léo regarda une nouvelle fois dans le rétroviseur. L’excitation qui l’avait animé au début avait laissé place au stress. Plus les kilomètres qui les séparaient de Denver augmentaient et plus il se demandait comment ils allaient faire pour se sortir de cette histoire. Les choses n’auraient jamais dû tourner de cette façon. Ils devaient entrer dans cette banque, menacer quelques personnes et sortir avec l’argent, sans encombre et sans imprévu. Malheureusement, la femme qui était assise à l’arrière, les mains attachées par une corde et le visage caché par un drap, en disait long sur l’échec total de leur plan. « Il faut qu’on la laisse quelque part … On doit la relâcher sinon on va être accusé de kidnapping et … » « C’est déjà trop tard. » Maelys inspira profondément en jetant un nouveau coup d’œil à l’arrière. Ils étaient foutus, il n’y avait rien d’autre à dire. Personne n’avait vu leur visage, mais avec un otage, ils étaient sûrs de se faire prendre. Léo se gara finalement sur le bord de la route complètement déserte. Il fixa pendant quelques secondes la blonde sans rien dire et sortit de la voiture pour changer de place, aller s'asseoir juste à côté la jeune femme qu'ils avaient enlevé sans vraiment le vouloir. « Je vais enlever le drap, mais interdiction de crier. Compris ? » La demoiselle hocha la tête sans dire une parole. « Si tu fais ça, elle connaîtra nos visages. » Léo haussa les épaules, au point où ils en étaient, qu'elle sache à quoi ils ressemblaient ou non, ça ne faisait plus une grande différence. Il retira délicatement le linge, libérant ainsi le visage de la victime. Celle-ci resta immobile, se contentant de fixer celui qu'elle avait en face d'elle, le visage froid. Pas une seule étincelle de frayeur, seulement de la colère. Elle tourna la tête pour regarder Maelys et souffla d'exaspération avant d'ouvrir la bouche. « Vous ne tiendrez même pas trois jours. » Ce n'était qu'une coïncidence, mais ils avaient réussi à prendre la pire des otages.

Scénario terminé.

Merci d'avoir lu jusqu'au bout et de vous intéresser au scénario. Le pseudo est complètement libre. L'avatar quant à lui est négociable si vous ne pouvez vraiment pas voir Troian en peinture. La seule condition obligatoire à respecter est d'être un membre ACTIF.
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