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gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.

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gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  _
MessageSujet: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 22:38

GAINSBOURG JADE D'ORLEANS
« Je me croyais forte, tu sais, inoxydable, tout-terrain, inentamable, trop orgueilleuse pour souffrir. mais là, brusquement, plus d'orgueil, plus de distance, plus d'ironie. juste un bon gros coup de vie dans la gueule. »


◮ Nom : D'Orléans.
◮ Prénom(s) : Gainsbourg Jade.
◮ Age : Vingt-trois ans.
◮ Date de naissance : Le seize mai de l'année 1988
◮ Lieu de naissance : Près de Paris, en France.
◮ Études / profession : Sans emploi.
◮ Groupe : The road to nowhere.
◮ Avatar : Gemma Arterton.





« T'es stupide, poupée ! » crie mon frère avant d'abattre sa main sur l'arrière de mon crâne, le sourire jusqu'aux oreilles. Aïe. Nous entendons mon père soupirer, un peu plus loin, et cela nous fait rire. Puis maman ne tarde pas à nous suivre et c'est bientôt papa qui enchaîne, ajoutant des notes graves à la cacophonie qui nous enveloppe. « Bon, est-ce que tout le monde est prêt ? » questionne mon paternel après avoir retrouvé son calme -ce qui ne met jamais très longtemps, en réalité. Suis-je prête ? Toujours. Je décide malgré tout de jeter un coup d’œil à chacun d'eux, peu désireuse de me lancer seule. Ma mère, allongée dans l'herbe, un bouquin entre les mains, nous attend certainement. Mon père, quant à lui, avait terminé d'écrire avant même d'arriver. Et Maximilien, assis à mes côtés, tient entre ses mains une feuille plus blanche que nature. « Tu n'écris rien, Max? » lui murmuré-je, perplexe. Se dévissant la nuque, il me vrille du regard et je devine après quelques instants qu'il est perplexe. « Papa a dit qu'il l'avait déjà fait et que ça avait fonctionné. » Soupir. « Papa a dit ça parce qu'il n'a rien d'autre à quoi se rattacher et que ça lui fait mal. Les médecins ont été très clairs, petite. » Je hausse les épaules et lui intime l'ordre de se taire. D'une part parce que je ne veux pas que mon père nous surprenne en pleine discussion, d'autre part parce que je n'apprécie pas particulièrement parler de ces choses-là. Finalement, j'attrape son morceau de papier à lettre, le feutre noir qui traîne à ses pieds et écris en gros, en large, en travers, les sept lettres dont il rêve en secret : miracle. Simplement. Je crois qu'au fond, c'est ce à quoi nous aspirons tous profondément, bien que chacun de nous ait une manière bien à lui de le quémander. « C'est bon, papa. Nous sommes prêts ! » Emmêlant mes doigts avec ceux de mon grand frère, je le convaincs enfin de me suivre, même si le cœur n'y est pas. Qu'il fasse semblant, on ne lui demande pas plus. C'est tout ce dont nous sommes capables, de toute évidement. Arrivant à la hauteur de maman, je lui tends ma paume et l'aide à se relever, faisait abstraction du long râle de douleur qui s'échappe de ses lèvres au moment où son dos quitte l'herbe fraîche, au moment où sa cage thoracique contracte ses poumons un peu trop malades, un peu trop morts aussi. « Tiens, voilà pour toi, toi... et toi. » dit mon père en accompagnant sa parole de gestes. Nous nous retrouvons tous avec une bouteille en verre -coûtant à coup sûr une petite fortune- et sans un mot, nous y glissons respectivement nos pensées les plus secrètes, nos pensées les plus abstraites. Clap, clap, clap. Bouteilles fermées, secrets gardés.

« Maman, à toi l'honneur. » « D'accord, mon chéri. » Max attrape fermement le bras droit de notre génitrice et l'accompagne au bord de l'eau claire dans laquelle dansent leurs reflets. Elle se plie vers l'avant, tousse et les choses s'enchaînent plus vite que prévu. Mon frère lui enlève la bouteille des mains, la dépose sur le flot translucide et je fais de même avec la mienne pour ne pas laisser le temps à la gêne de s'emparer de nos corps fatigués. En moins d'une minute, les quatre bouteilles se retrouvent à la flotte, lâchées à l'abandon, laissées à la dérive du temps qui passe et ne revient jamais. « Elle court après quoi ta bouteille, maman ? » Alignés tous les quatre face à l'eau, je me rends compte que le soleil tape fort tandis que le vent, lui, se fait oublier. Un moment de répit, enfin. Ma mère finit par inspirer et tend le bras vers le large, le sourire illuminant ce qu'il reste de vivant chez elle. « Elle court après le courage. » Je ne m'étonne même pas, au fond. Pourquoi demanderait-elle au destin de la laisser vivre encore alors qu'elle s'est faire à l'idée de mourir depuis un bon moment déjà ? Tout ce qu'elle souhaite aujourd'hui, c'est qu'on ait le courage de la laisser partir et d'avancer quand même. De la laisser voler mais de rester à terre. « Et la tienne ? » continué-je en désignant du menton celle de mon père. « Je lui ai demandé de pourchasser l'espoir. » Ca claque dans l'air et mon grand frère -ainé de quatre ans- grimace, en colère d'être le seul à avoir encré en lui l'idée que la fin est proche. Je suppose que ça ne doit pas être moral d'accepter que l'amour de sa vie vous abandonne si tôt. Je distingue les doigts de ma mère qui se glissent dans la paume de mon père et celui-ci les serre fort, très fort. Parce qu'il ne veut pas la laisser partir. Parce que sans elle, il sait qu'il est foutu. C'est comme ça, la passion. Ça passe avant le boulot, ça passe avant l'argent et même avant les gosses. Ça vous prend au tripes, comme ça, sans vous prévenir et ça vous brûle de joie. Et un jour, parce que l'autre vous annonce qu'il a trouvé meilleur quotidien ailleurs, parce que la maladie frappe à votre porte ou simplement parce que le destin fait mal les choses, vous vous retrouvez seul avec pour unique souvenir les plaies béantes et la douleur lancinante qui vous blessent, qui vous étouffent, qui vous tuent et vous enterrent. C'est comme ça, la passion, ce n'est rien d'autre que le monstre déguisé en ange, que la glace déguisée en feu... Que la mort déguisée en vie. « Moi, ma bouteille court après la liberté. » « Et la mienne, vous voulez savoir après quoi elle court ? » Silence. Pas de conneries, Maximilien. Je t'en supplie. « Elle court après l'amour ! » Pour toute réponse, nous partons à l'unisson dans le plus vulgaire des fous rires, le plus bruyant aussi. Parce que mon frère fuit l'amour comme un sans papiers fuit les flics. Nous rions et je le remercie intérieurement d'être ce qu'il est. Ensuite ? Je ne sais plus vraiment. Je me retrouve à l'eau, trempée jusqu'à l'os, avec maman qui rit et ravale le sang qui veut tomber sur le sol. Ensuite ? Je me retrouve coulée sous l'eau gelée, et je reviens à la surface. Et je m'étouffe de rire. Et elle s'étouffe de rire. Et en le savant sciemment, nous profitons des derniers moments ensemble, à quatre. Parce que bientôt, nous ne seront plus que trois, malgré ces sos lancés dans les airs. C'est la vie qui veut ça, la vie qui décide. Plus forte que tout. Impétueuse. « Tu vas me le payer, Maximilien Jules D'Orléans ! »



« Je vais descendre au cimetière déposer des fleurs pour maman. Quelqu'un veut venir ? » Mon regard se pose tour à tour sur mon frère -le cul enfoncé dans le fauteuil à mille thunes du salon- et sur mon père -assis à son large bureau, les yeux rivés sur ses papiers. Maman est morte depuis plus de six ans, maintenant, mais à la maison, c'est comme si elle s'était éteinte il y a à peine une semaine. Mon père s'est replié sur lui-même, ne nous adresse la parole que pour nous annoncer qu'il partira en voyage d'affaires pendant plusieurs jours -ou alors, il ne nous l'annonce pas et s'en va en laissant un vulgaire mot sur le bar de la cuisine. Mon frère, lui, a préféré noyer son chagrin dans les verres d'alcool. Alors il boit beaucoup, et plus que de raison. Je crois qu'en mourant, chacun d'entre nous a perdu une petite partie de lui-même. Pour mon père, il m'arrive de penser que toute son âme s'est tuée ce jour-là tant il lui arrive d'être déshumanisé, dénué de tout sentiment. « Je prends ça pour un non. » annoncé-je en attrapant mon manteau et en claquant la porte à la volée. J'enfile celui-ci et me mets en route. Je rends visite à ma mère chaque dimanche de semaine depuis qu'elle est morte, plus par besoin que par obligation. C'est comme ça que je me suis remise de son absence. Lentement. Doucement. J'ai sans doute envie de la savoir encore près de moi, encore là, malgré tout. Je me dis qu'en lui racontant mes journées, qu'en lui contant mon quotidien, elle doit sourire -et se moquer- de là où elle se cache. « Saluez votre mère de ma part, mademoiselle D'Orléans ! » J'adresse un signe de main à mon jardinier, accroupi sur l'herbe ayant perdu de son éclat. « Je le ferai, Charles ! Et moi, c'est Gainsbourg ! » Je le taquine mais trace ma route, pressée de m'asseoir à ses côtés. « Gainsb' ? Attends moi ! » crie une voix dans mon dos. Maximilien. Je ralentis le pas, attendant qu'il me rejoigne, attendant qu'il fasse demi-tour dans moins de cinq minutes. Toujours les mêmes rengaines. « Je viens avec toi. » Long silence. « Je ne sais même plus où se trouve sa tombe... » Pas étonnant. D'après mes souvenirs, mon frère ne s'était rendu qu'une seule fois sur la tombe de ma mère, le jour de son enterrement, après le passage à l'église. Et encore, il s'était enfui avant la fin, le cœur au bout du gouffre. « Hm. » Du tac au tac. « Tu nous en veux ? » Est-ce que je leur en veux ? Non. Suis-je en colère ? Oui. Alors je pèse mes mots, je réfléchis, je fous un verbe derrière le sujet puis je recommence, encore et encore. Inépuisablement. Et puis je ne trouve à rien à dire, et puis rien ne me vient. A part la rage qui épouse mes courbes dès que je m'autorise à penser à la famille que nous avons un jour formée. Je me demande comment ils ont pu laisser passer ça, comment ils ont pu laisser nos rêves en bouteilles se casser contre les rochers. Je me demande ce qu'ils ont fait des souvenirs, ce qu'ils ont fait du reste. Et tant qu'à faire, je me demande ce que je fous encore là, dans la belle Parisienne, alors que ma bouteille à moi n'attendait que de baiser la liberté. « Je crois que je vais partir, Maximilien. »

« Dis quelque chose. » Nous approchons doucement du cimetière où dort maman. Dix minutes que nous marchons côte à côte, en silence. Je suis de ceux qui affectionnent tout particulièrement le silence -pas autant que la musique cela dit- mais cette fois-ci, je donnerais beaucoup pour que mon aîné daigne me dire quelque chose. Les invectives même seraient sans doute mieux passées. Mais non. Il se tait et ne regarde plus que le paysage gris qui défile au fur et à mesure que nous avançons, à quelques centimètres l'un de l'autre et pourtant si loin. « Bon sang, Max ! » « T'es une belle égoïste. » Égoïste ? Moi qui me crève le cul à apporter un peu de joie dans cette baraque immense qui nous sert d'habitat ? Foutaises. « Et toi, un écorché. » Et tant pis si ça blesse, et tant pis s'il m'en veut. Je sature. Pire, plus vicieux, je culpabilise. D'être la seule à exister encore. Eux se contentent de vivre, même si ça rime un peu trop avec pourrir, un peu trop avec mourir. « Elle est morte, Gainsbourg. Morte, putain. » Touchée. Jusqu'à l'os. Elle est morte, oui. Comme ça, alors qu'on ne s'y attendait qu'à moitié parce qu'on espérait trop. Elle est morte. Elle a filé hors de ce monde et a laissé sur ses vêtements une odeur de chagrin. Puis de déni, de colère... et de résignation. Elle est morte. Comme un oiseau à qui on aurait brûlé les ailes, comme une boite à musique qu'on aurait trop souvent ouverte. Elle a été usée trop rapidement, trop vite. Et ça nous ronge tous. Et ça me gratte le cœur. « Mais tu passais ton temps à dire que ça allait arriver. Alors tu étais censé le savoir mieux que quiconque. » Je n'ai pas envie de continuer cette discussion qui ne mènera de toute évidence à rien de plus que ce que nous savons déjà, que ce que nous avons toujours su. Le problème, dans toute cette histoire, c'est que Maximilien & moi sommes de parfaits opposés. Quand il a envie de rire, j'ai envie de chialer. S'il veut être au calme, j'ai une envie folle de le charrier, et ainsi de suite. Alors évidement, il se met à parler. Il gerbe des vocables comme un gerbe un alcool qui a souillé notre sang. Il gerbe ce qu'il a sur le cœur, et au fond de moi, je rêve qu'il s'étouffe avec ses mots. « Elle aurait dû se battre encore un peu. Pour nous. Au lieu de se satisfaire de son sort, elle aurait dû se heurter au destin jusqu'au bout. Elle est partie calmement, elle est partie comme ça. J'aurais voulu qu'elle se batte, putain, j'aurais voulu qu'elle... » « Mais elle souffrait, bordel. Plus que tu ne pourras jamais l'imaginer. Elle crachait du sang comme on avale notre salive. Elle ne bouffait plus, elle perdait du poids, perdait ses cheveux et son amour propre avec. » Respiration. « Et pourtant, elle ne se plaignait jamais. Tu peux pas juste comprendre qu'elle souhaitait autre chose pour nous ? Qu'elle ne voulait pas nous imposer ce fardeau trop longtemps ? J'avais treize ans, merde. Et pendant ces deux mois, oui, j'ai vécu l'enfer. Et oui, quand elle est partie, j'ai été soulagée. Triste à remplir des bocaux de larmes, bien sûr. Mais soulagée. A l'idée d'elle paisible, enfin. On n'aurait pas tenu longtemps, je n'aurais pas tenu longtemps. Je crevais de la voir piégée dans son lit, enfouie sous une tonne de douleurs et de remords. Tu vois, j'espérais juste qu'elle puisse dormir une nuit au calme. Elle a l'éternité, maintenant. L'éternité pour elle. » On s'arrête là, ici, après avoir hurlé au monde entier ce que nous n'avons jamais osé dire avant. Je le laisse me vriller du regard, me faire comprendre que j'ai tout foiré et que je peux m'en aller là où je veux, puisqu'il n'y a plus que la rage qui le guide. Je le laisse me détester, bientôt, ce sera au tour de mon père de le faire. Je le laisse m'en vouloir parce que je devine que ce sera plus simple comme ça. On quitte toujours plus facilement ceux que l'on aime en s'imaginant qu'ils ne nous regretteront qu'à moitié. Je le laisse partir et je ne fais rien pour qu'il se retourne même si je sens, à ma vision soudain floue, que la flotte noie ma gueule. Je le laisse filer, lui et tous les autres. Et moi, je me décide enfin à dire au revoir à maman. Pour de bon. Au nom de la liberté. Ma liberté.



« Je fais le plein et on repart, Bijou. » J'ai beau avoir mes écouteurs sur les oreilles, la voix de Jason arrive quand même jusqu'à ma hauteur, relativement grave. Nous nous sommes arrêtés au beau milieu de l'Oklahoma, il y a un peu moins d'une heure, principalement pour faire le plein et manger un morceau avant de repartir sur les routes des États-Unis. A défaut de lui répondre, je remets mon pied sur ma petite trottinette dont la peinture s'est écaillée avec le temps et roule partout où il y a de la place, passant entre les voitures, rentrant parfois un rétroviseur sans le faire exprès. Je ne connais pas exactement l'heure qu'il est ici mais si j'écoute ce que m'a dit Jason à propos du soleil, il doit être approximativement dix-sept. Je ne suis pas habituées à tout ça. En réalité, chaque fois que Jason prend la décision de s'arrêter -chose que je ne contredis jamais tant j'aime me dégourdir les jambes-, il n'y a pas plus de trois ou quatre bagnoles, séparées par de nombreux mètres, comme s'il y avait toujours eu un périmètre de sécurité, comme si les Américains étaient tout sauf accueillants. « Eh merde, fait chier. » Je viens de cogner dans quelque chose, sans doute un caillou, et une des roues s'est faite la belle. « Jason ? Je crois que Grenouillette est blessée... » crié-je en m'asseyant sur le sol chaud et poussiéreux, tout à coup bien moins enjouée. Cette trottinette, vieux tas de ferraille plus qu'autre chose aujourd'hui, est le seul souvenir de ma mère que j'ai emporté en quittant, la France, mon pays natal. J'ai raconté à JJ que maman me l'avait offerte pour mon sixième anniversaire, que j'avais arpenté toutes les routes de Paris sur celle-ci et que je comptais bien arpenter tous les sentiers des États-Unis dessus, quitte à y passer une éternité entière. Je lui avais aussi dit qu'elle était la seule chose que j'avais ramenée de là-bas et que par conséquent, j'y attachais une importance particulière. Par opposition, j'avais omis de lui dire que ma mère était morte d'un cancer des poumons et que j'avais passé trois mois de ma vie à l'observer cracher du sang, en silence. « T'es pas croyable, Gainsb' ! » balance Jason avant de me rejoindre, un sourire moqueur collé au visage. J'observe la roue, jonchant le sol un peu plus loin, et je lève les yeux vers mon ami, tout en étant obligée de mettre ma main pour me protéger du soleil qui réchauffe un peu trop nos peaux. « Tu vas m'aider à la réparer, hein ? » Je lui fais ma mine de chien battu, légèrement dépitée devant l'état de mon seul objet précieux. Et lui, ça le fait rire. Un peu trop fort, même. Alors je le suis, parce que c'est comme ça entre nous et qu'à travers les nombreuses invectives et boutades, je crois qu'on apprécie être ensemble. « Je ne bougerai pas d'ici tant que tu ne l'auras pas soignée. » boudé-je. « Qui a dit que j'avais prévu de te ramener avec moi ? Je comptais plutôt te laisser sur cette aire d'autoroute, en fait. » Dans les dents, Gainsbourg. S'il y a bien une chose dont j'ai appris à me méfier depuis que Jason me trimballe dans sa vieille voiture à travers les États-Unis, il s'agit bien de sa répartie. Directe. Franche. Heureusement, je ne lui en tiens jamais rigueur, certainement parce que je me soûle à la simplicité qui réside dans ses entrailles, à la joie qui habille son regard. « On se dit au revoir ici, alors. »

« File moi la clé allen, s'il te plaît. » Clé Allen ? Hm. J'observe l'imposante boîte à outils qui traîne dans son coffre depuis toujours et fais une grimace, consciente que mon éducation ne me permet pas de faire la différence entre une perceuse, un tournevis et une clé "allen". Alors j'empoigne le premier truc qui me tombe sous la main, me dis que ça y ressemble et le lui tends, perplexe. « Notre seigneur qui êtes aux cieux, apprenez lui la vie, bon sang ! » lâche-t-il en souriant. Moqueur, en plus. « Tiens... » Je lui tends tout un tas d'objets biscornus, rouillés pour la plupart, et tout ça me fait penser qu'au même titre qu'eux, Jason a un passé. Dont j'ignore tout, sinon quelques futilités qu'il ne prend pas le temps de cacher quand il me parle de lui. Je me demande souvent s'il a une petite amie, de la famille ou un boulot qui l'attendent quelque part, ici ou ailleurs ; s'il a toujours avancé tout seul avant moi ou s'il a pris d'autres filles en chemin, comme ça, au détour de sa vie. J'aime penser que nous vivons quelque chose d'unique, que pour une fois, le destin a bien fait les choses et qu'Elvis n'a aimé poser son museau sur aucune autre épaule que la mienne. J'imagine souvent ce que penserait ma mère de notre relation si elle était encore là. Elle me traiterait certainement d'inconsciente, de folle. Parce que je ne sais presque rien du passé de JJ tandis qu'il ne connait pas grand chose à propos du mien non plus et que malgré ça, nous parcourons le pays de long en large, au gré de nos envies. Depuis plus de trois mois. En fait, Joel Jason est la liberté que je n'ai jamais eue et que je peux enfin toucher, caresser, embrasser. « Et voilà Grenouillette en pleine santé, ma belle ! » murmure-t-il, fier de lui, en coinçant la trottinette sous son bras. Je ne peux m'empêcher de jeter un coup d’œil à l'ancêtre et en voyant que tout semble en règle, je le remercie. Une fois, puis deux et quelques autres encore. Et lui, ça le fait rire, encore. Je sens ses doigts glisser dans ma tignasse mal coiffée et il l'ébouriffe un peu plus avant de passer son bras autour de mes épaules afin de me conduire à sa vieille Camaro. « Tu te débrouilles pas trop mal, je me demande d'où te vient tout ça. » Sourire espiègle. « J'ai braqué une banque, en Europe, seulement avec cette vieille caisse à outils. Depuis, je suis recherché là-bas alors j'ai fui ici. » Je m'interroge et enfonce finalement mon coude dans son flanc, lui intimant ainsi l'ordre de se taire. Et même si c'était vrai, je crois que je n'y ferais pas vraiment attention. Ça se passe comme ça, avec Jason. On s'apprivoise dans le présent, rarement dans le futur mais le passé est quand à lui toujours laissé à l'abandon. On s'apprivoise au jour le jour et il nous arrive de nous surprendre à s'aimer, quelques fois, au carrefour de routes comme au carrefour de nous vies. « Tu veux t'échapper où, Bijou ? » Je réfléchis tout en prenant place sur le siège passager, un peu à l'étroit et pourtant tellement confortable. J'aime beaucoup sa bagnole parce qu'elle est bourrée de caractère, bourrée de vie et de passions. Je crois qu'en fait, je n'ai jamais autant aimé la route que maintenant, avec lui et Elvis, ronflant souvent à l'arrière de la voiture, passant de temps en temps son museau entre nos deux sièges pour nous rappeler qu'il est là. « Bartlesville ? Ça a l'air cool. » proposé-je en feuilletant l'atlas que je garde tout le temps à côté de moi, au cas où, comme je me plais à le répéter quand il me fait la remarque. « Allons à Bartlesville, alors ! » Je souris, frôle son bras et constate que nous sommes rarement gênés par la proximité qui nous soulève de temps à autre. Elle nous apaise même, c'est ainsi que je le ressens. Posant ma tête contre la fenêtre, j'écoute la voiture ronronner et rouler, fière, forte. Je l'écoute et j'observe les paysages qui défilent devant mes yeux. Je me rends compte que je n'ai jamais autant appris dans toute ma vie que pendant ces trois mois avec lui. Jason connaît la vie, ou du moins connaît de celle-ci quelque chose qui m'attire et me pousse à l'aventure. « J'ai déjà hâte d'y être... » Ce n'est qu'un murmure dans la pénombre, qu'un murmure dans l'espace temps. Ce soir, nous n'allumerons pas l'autoradio et je crois que lorsqu'on ne le fait pas, c'est parce qu'on pense à l'unisson au moment où nos chemins se sépareront. Nous n'en parlons jamais, évitons sans cesse ce sujet. Parce qu'on a sans doute peur de s'inviter à nouveau entre les reins de la solitude. Parce qu'on a sans doute peur de ne pas savoir comment se dire adieu, car il s'agira bien de ça. Parce qu'avec toi, je frôle la vie, et que je suis effrayée à l'idée de ne plus t'entendre te moquer de moi...



DIX TRUCS INUTILES A SAVOIR SUR TOI.
du genre la marque de ta voiture, si t'as des tatouages, ton caractère, qui sont tes parents, si t'as des flingues sur toi, le genre de musique que tu préfères, comment tu dragues et dis donc où t'as acheté ton tee-shirt ?

→ La mort de sa mère, atteinte d'un cancer des poumons lorsqu'elle avait treize ans, a encré les membres de sa famille dans une profonde tristesse qui les a avec le temps désunis et pourtant, Gainsbourg a su avec le temps se défaire de tout ça. Bien que peu de gens la comprennent, elle s'aime à penser qu'il était temps pour sa mère de s'en aller et que désormais, elle se repose au calme.
→ Avant de quitter la France, à l'âge de dix-neuf ans, Gainsbourg allait tous les dimanches rendre visite à sa mère sur sa tombe, plus par besoin que par obligation. Maintenant qu'elle ne peut plus le faire, elle accroche chaque dimanche une fleur jaune -couleur préférée de sa mère- dans les cheveux. Elle s'est fait la promesse de retourner la voir, un jour, quand le destin la poussera à rentrer en France.
→ Gainsb' a toujours adoré la cuisine -autant la faire que la goûter- et aspirait à des études culinaires. Puis sa mère est décédée, son père s'est plongé dans le travail et son frère a cessé de parler. Finalement, elle a préféré quitter l'Europe pour rechercher la liberté ailleurs. Malgré cela, elle n'a pas totalement arrêté les petits plats et, bien qu'ayant du matériel plutôt sommaire, elle cuisine aussi souvent que possible pour Jason, tendant de lui faire découvrir ce qu'on appelle un peu partout la meilleure cuisine du monde. D'ailleurs, il avoue souvent n'avoir jamais rencontré quelqu'un d'aussi doué dans ce domaine (à part sa maman, bien entendu).
→ Gainsbourg puise son courage dans la chanson francophone, principalement. Amoureuse de ces véritables auteurs et interprètes qui ont su tâter le théâtre musical tout en apprivoisant la poésie, sa passion pour la chanson française lui vient tout droit de son grand père qui lui faisait écouter Brel, Brassens et Barbara en passant par Ferrat, Nougaro ou bien encore Gainsbourg à longueur de journée. D'ailleurs, elle est relativement fière de porter son prénom, en souvenir de son grand-père.
→ Son sac à main, rafistolé au fil des saisons qui passent et ne se ressemblent pas, est une vraie caverne d'Ali Baba. Elle y balance tout ce qu'elle trouve, si bien qu'elle met vingt ans à mettre la main sur ce qu'elle cherchait à la base. On y trouve du maquillage, des cartes postales de paysages qu'elle achète sur sa route, des mouchoirs à la menthe, un couteau suisse appartenant à son frère, des bonbons, un vinyle de Léo Ferré, de la crème solaire, des lacets ou bien encore des coquillages ramassés ici et là, ses papiers et une liste de chansons que lui a faite Jason, un soir, après une soirée à danser dans un bar.
→ Si Gainsbourg aime le soleil, elle affectionne aussi beaucoup la pluie. Lorsqu'il pleut ici et que son ami dort, à moitié sur elle, dans la voiture, elle passe plusieurs heures à regarder les gouttes s'échouer de l'autre côté de l’habitacle, heureuse d'être à l'abri et pourtant libre. C'est souvent dans ces moments-là qu'elle se souvient de sa France et se demande ceux qu'ils deviennent, eux qui ne la savent plus vivante que jamais.
→ S'il y a une chose qui peut transformer Gainsbourg -à la base douce et calme- en une folle enragée, il s'agit sans doute du mensonge. Elle fait tout pour le tenir éloigner d'elle. La jeune femme fait en effet partie de ceux qui choisissent sans réfléchir de s'écorcher les genoux en échange de la vérité plutôt que de ceux qui vivent dans l'ignorance pour vivre paisiblement. Se heurter à la vérité nous forge, voilà sa vision des choses. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle s'y prend à deux fois avant de faire une promesse.
→ Bien qu'ayant été élevée dans une famille très riche, la jeune femme n'a jamais réellement attaché d'importance à la valeur de l'argent, sans doute parce qu'il était là, elle le conçoit. Cela dit, elle ne se trouve pas très dépensière et n'a jamais appris à dépenser plus que de raison. Dans sa famille, les gens se servaient quand ils en avaient besoin, voilà tout.
→ Gainsbourg n'a pas le permis et ne l'a jamais passé. Pourquoi ? Parce qu'elle n'en voyait pas l'utilité à l'époque. Aujourd'hui, il lui arrive de regretter car elle n'apprécie pas particulièrement passer des heures le pouce levé. Elle a par contre une trottinette, qu'elle traîne partout depuis son enfance, et ne s'en lasse pas. Celle-ci s'appelle Grenouille -chose qui fait rire ceux qui le savent- et c'est un peu sa meilleure amie.
→ Simplicité, voilà avec quoi rime le bonheur pour Gainsb. A part la liberté, rien ne lui donne envie de se battre réellement. Elle veut juste vivre, profiter de la vie et avancer. Elle est d'ailleurs très forte en soi, et courageuse, passe au-dessus des drames et s'offre le droit de sourire. On a qu'une seule vie, après tout.


◮ Pseudo / Prénom Je me prénomme Camille mais on m'appelle généralement Cam tandis que sur Bazzart, tu me croiseras peut-être sous le pseudo de wasted comets.
◮ Âge : J'ai actuellement dix-sept, jusqu'à l'année prochaine quoi (ahah).
◮ Tu viens d'où ? De France, même si je crois que je rêve d'autres horizons.
◮ Comment t'es-tu retrouvé ici ? Je regardais l'avancement du projet sur bazzart depuis un petit bout de temps & je cherchais un forum pour jouer un personnage particulier. Me voilà (Léa m'a un peu forcée aussi mais chut).
◮ Tu aimes ? Le forum en lui-même ? Oui, vraiment. Je parlais à une amie tout à l'heure -Mariko- et je lui ai dit que ce forum ressemblait aux siens. Tout en simplicité. Comme je les aime. Et ce header est fabuleux.
◮ Autre : Nope.




Dernière édition par Gainsbourg Jade D'Orléans le Ven 24 Juin - 18:49, édité 54 fois
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gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  _
MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 22:39

CAAAAAAAAAM, i’m the number one.
Juste bienvenue mon cœur ! ON EST PACSEE, NE L’OUBLIE PAS JE TE SURVEILLE.
Parce que : « i’ll be your guide » et « tu es l’oiseau sur la branche de mes combats », cette fois ci j’exige un lien méga positif, parce qu’on va tout déchirer.
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gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  _
MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 22:41

Spoiler:

Ma dose de came. Ma chienne à moi.
Tu me manquais, tiens. (a) Bienvenue ici. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3592732382

J'ai immédiatement reconnu le pseudo à part ça !
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FAITHLESS MARTYR
Annie Evans

Annie Evans

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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 22:48

NOM DE DIEU ! Je suis déjà fan de toi. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781
Bienvenue et je vais de ce pas te réserver Gemma. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3592732382
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 22:56

Léa ▬ Oui, voilà, tu es enfin première. Et tu auras ENFIN un lien positif (quoi que, un petit remake de Celestine&Lonie... Fight & tout... D'accord je me tais (aa)). Merci ma belle (:

Jem ▬ Mon trésor, mon beau, ma catin, mon pas beau, chéri, honey, mon loup... gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781 Merci I love you Je te dédie mon pseudo, tiens. Il me fait penser à toi en plus. Tu me manquais aussi depuis cinq minutes (a) Arrow

Léo ▬ Ton avatar bordel gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1707267728 Tu aimes Gainsbourg ? Si oui, on va faire des choses intéressantes j'te le dis direct'. What a Face Merci !
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FAITHLESS MARTYR
Annie Evans

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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 22:59

Tu peux déjà te préparer dans ce cas. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2829010660
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 23:01

CAM touche pas LEO c'est mon mari de VEGAS Arrow
Je suis possessive je te partage pas en plus !
FIGHT? Je serais THE WINNER rêves pas ma poupée, mon doudou, mon Bob à moi.

ta Sully, qui t'aime.
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyMer 22 Juin - 23:37

Léo ▬ Oh cûûûûûûl. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1707267728 J'espère que tes spermatokikis sont doués gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  4245286173

Léa ▬ Allez, allez, allez. Continue de t'enterrer dans tes vaines illusions. tongue
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 5:53

Gemma ! gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2463598333

Bienvenue miss !
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SHE HAD SOME TROUBLE WITH HERSELFBilly Fitzgerald

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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 6:37

BIENVENUE I love you !
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 6:51

VILAINE FEMME, tu dois être gentille avec moi! gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  4255910310
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Jayden Hansen

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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 8:38

GAINSBOURG. Je t'aime déjà toi. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3307939721 Sinon, bienvenue et bonne chance pour ta fiche. I love you
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Reine Dos Santos

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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 8:55

gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2176152401
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 9:55

Bienvenue gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3856250453
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 11:02

Eva-lou ▬ Très joli prénom. Merci (:

Maelys ▬ Thx a lot (:

Silöé ▬ Toi aussi, tu aimes Gainsb' ? gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2463598333 Merci & réserve-moi un lien.

Bonnie (Julie) ▬ Je suis ravie de te faire cet effet là gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  19437679 gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  4245286173 En plus avec Leighty la déesse !

Allen ▬ Merci.
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 11:03

Le prénom + Gemma = gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781 gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1707267728 gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2603259518
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 11:14

    Gainsbourg, mon dieu, mon idole gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781
    Jade que j'aime ce prénom & en plus avec Gemma I love you gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781
    Bienvenue & bon courage pour ta fiche (a)
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyJeu 23 Juin - 12:17

Nemesis-Solead ▬ Ton pseudo est à tomber I love you Merci.

Zachary ▬ Gainsbourg gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781 Il nous faudra un lien (a). Merci (:
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 0:56

Je saurais faire revivre Grenouillette, promis. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3936643423
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 7:38



Gainsbourg *-* OMG! Je kiffouille! Bienvenue sur on the road baby gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2463598333 gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781 Cool
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 9:18

Gainsbourg + Gemma gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1298878781 gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2953299389
Bienvenue gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  2829010660
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 11:30

Trésor ▬ tu m'as tuée. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  4245286173 bordel, je ne peux plus rire là, c'est fini, j'ai trop mal au ventre tu comprends. (merci pour grenouillette, petit dard gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3936643423)

Raphaël ▬ FRANCO gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1707267728 Merci. Pourrais-je avoir un lien ?

Iwan ▬ A toi de passer sur ma fiche, on va faire de grandes choses gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  19437679 Arrow Thx a lot.
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 12:05

Petit dard. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  4165991334 Foufine qui chiale, je vais tuer ta Grenouillette. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  3592732382
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 16:13

Tu sauveras ma Grenouillette, saloperie. o_________O
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MessageSujet: Re: gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin. gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  EmptyVen 24 Juin - 16:20

CAM' gainsbourg ⱷ et loin de l'inhumain, on redevient fou à chaque matin.  1707267728 j'adore toujours autant te lire j'espère que tu le sais Laughing (ici Daphné de KOYD) en tout cas Gemma est un choix sublime I love you
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